Poursuivi par des patibulaires qui ont l'air de vouloir lui faire la peau, Lapinot atterrit à Blacktown : son saloon, sa prison, ses 150 bouseux managés par un shérif mal luné qui sort son "dictionnaire des sales types" (ses avis de recherche, en version décryptée) dès qu'il flaire un étranger. Pour tout arranger, le patelin est en pleine émeute car on vient de trouver de l'or dans les collines. Ce qui fait qu'au bout d'un quart d'heure, Lapinot est mûr pour le lynchage. Le rayon de soleil de Blacktown, c'est la jolie Miss Pacard - "jolie" est une façon de parler, les personnages de Trondheim étant affublés de tronches de bestioles plus ou moins farfelues. En tout cas, elle plaît aux messieurs, qui tentent de la séduire en allant fayoter à ses conférences sur la non-violence avec travaux pratiques assortis. Inutile de dire que prêcher la non-violence à Blacktown, c'est voué à l'échec. L'Ouest, le vrai - revisité par Trondheim, ses loufoqueries feutrées, ses mélancolies désarmantes, ses réflexions sur le temps qui passe et la vie qui s'effiloche. Et surtout, la force de persuasion d'un graphisme culotté, aussi attachant qu'efficace, plein de vibrations subtiles et servi par une mise en couleur hypersensible. A elles seules, les grandes oreilles flasques de Lapinot méritent de figurer dans les annales de la BD, c'est sûr. **
Présentation de l'éditeur
Poursuivi par des patibulaires qui ont l'air de vouloir lui faire la peau, Lapinot atterrit à Blacktown : son saloon, sa prison, ses 150 bouseux managés par un shérif mal luné qui sort son "dictionnaire des sales types" (ses avis de recherche, en version décryptée) dès qu'il flaire un étranger. Pour tout arranger, le patelin est en pleine émeute car on vient de trouver de l'or dans les collines. Ce qui fait qu'au bout d'un quart d'heure, Lapinot est mûr pour le lynchage. Le rayon de soleil de Blacktown, c'est la jolie Miss Pacard - "jolie" est une façon de parler, les personnages de Trondheim étant affublés de tronches de bestioles plus ou moins farfelues. En tout cas, elle plaît aux messieurs, qui tentent de la séduire en allant fayoter à ses conférences sur la non-violence avec travaux pratiques assortis. Inutile de dire que prêcher la non-violence à Blacktown, c'est voué à l'échec. L'Ouest, le vrai - revisité par Trondheim, ses loufoqueries feutrées, ses mélancolies désarmantes, ses réflexions sur le temps qui passe et la vie qui s'effiloche. Et surtout, la force de persuasion d'un graphisme culotté, aussi attachant qu'efficace, plein de vibrations subtiles et servi par une mise en couleur hypersensible. A elles seules, les grandes oreilles flasques de Lapinot méritent de figurer dans les annales de la BD, c'est sûr.
Biographie de l'auteur
Né en 1964 à Fontainebleau, Lewis Trondheim passe son enfance à s'ennuyer et son adolescence à ne rien faire. En troisième, il entre dans un collège technique pour imiter son cousin. Ensuite, il fait une première E ? sciences et mécanique, fraiseuse?, il y est tellement nul qu'on le rapatrie en philo-lettres. Un bac de philo en poche, il se lance dans la bande dessinée parce qu'il a envie de raconter des histoires et que, côté dessin, il a tout à apprendre ; par esprit de contradiction et curiosité scientifique, en somme. Vers 25 ans, armé d'une photocopieuse, il édite un fanzine tout seul; il tient 12 numéros. Trouvant que l'art minimaliste a ses limites, il décide d'apprendre à dessiner et attaque les 500 pages de "Lapinot et les carottes de Patagonie" (L'Association et le lézard, 1992 ; réed. L'Association, 1995). En 1990, il fonde, avec cinq autres dessinateurs, la structure éditoriale L'Association. Puis il découvre qu'on peut gagner sa vie en faisant ce métier. Il quitte Paris pour le Sud, devient papa et entre chez Dargaud en 1995 avec le tome 4 des "Formidables aventures de Lapinot". Coup de coeur d'Angoulême, pour l'album "Slaloms" (L'Association, 1993), en 1994, il reçoit en 1996 le Totem de la bande dessinée au Salon de Montreuil. Aux côtés de Joann Sfar et d'autres auteurs, il enchaîne avec le projet d'héroic-fantasy « Donjon » d'heroic fantasy "Donjon" (Delcourt), à la fin des années 1990. À partir de 2000, il réalise, toujours pour Delcourt, de nombreuses séries jeunesse, comme "Allez raconte" (2001-2003), avec José Parrondo, "Le roi catastrophe" (2011-2005), dessiné par Fabrice Parme, ainsi que "Kaput & Zösky" (2002-2003), qu'il réalise tout seul. Dans ces années, plusieurs des albums de Lewis Trondheim sont adaptés en dessins animés, par exemple "La Mouche" (Le Seuil, 1995 ; 65 épisodes diffusés sur France 3 à partir du mois de septembre 2000). En 2004, il devient directeur de la collection "Shampooing", chez Delcourt, pour laquelle il réalise également quelques albums. Cela ne l'empêche pas de créer et de publier de nouvelles séries chez d'autres éditeurs. Ainsi, en 2011, il commence "Ralph Azham" (Dupuis), dont le tome 7 paraît en 2014 ; suivi en 2014 et 2015, de deux épisodes de "Maggy Garrison" (Dupuis), mis en images par Stéphane Oiry. Trondheim est fait chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres en 2005 et reçoit, l'année suivante, le grand prix du Festival international de la bande dessinée d'Angoulême.
Né en 1964 à Fontainebleau, Lewis Trondheim passe son enfance à s'ennuyer et son adolescence à ne rien faire. En troisième, il entre dans un collège technique pour imiter son cousin. Ensuite, il fait une première E ? sciences et mécanique, fraiseuse?, il y est tellement nul qu'on le rapatrie en philo-lettres. Un bac de philo en poche, il se lance dans la bande dessinée parce qu'il a envie de raconter des histoires et que, côté dessin, il a tout à apprendre ; par esprit de contradiction et curiosité scientifique, en somme. Vers 25 ans, armé d'une photocopieuse, il édite un fanzine tout seul; il tient 12 numéros. Trouvant que l'art minimaliste a ses limites, il décide d'apprendre à dessiner et attaque les 500 pages de "Lapinot et les carottes de Patagonie" (L'Association et le lézard, 1992 ; réed. L'Association, 1995). En 1990, il fonde, avec cinq autres dessinateurs, la structure éditoriale L'Association. Puis il découvre qu'on peut gagner sa vie en faisant ce métier. Il quitte Paris pour le Sud, devient papa et entre chez Dargaud en 1995 avec le tome 4 des "Formidables aventures de Lapinot". Coup de coeur d'Angoulême, pour l'album "Slaloms" (L'Association, 1993), en 1994, il reçoit en 1996 le Totem de la bande dessinée au Salon de Montreuil. Aux côtés de Joann Sfar et d'autres auteurs, il enchaîne avec le projet d'héroic-fantasy « Donjon » d'heroic fantasy "Donjon" (Delcourt), à la fin des années 1990. À partir de 2000, il réalise, toujours pour Delcourt, de nombreuses séries jeunesse, comme "Allez raconte" (2001-2003), avec José Parrondo, "Le roi catastrophe" (2011-2005), dessiné par Fabrice Parme, ainsi que "Kaput & Zösky" (2002-2003), qu'il réalise tout seul. Dans ces années, plusieurs des albums de Lewis Trondheim sont adaptés en dessins animés, par exemple "La Mouche" (Le Seuil, 1995 ; 65 épisodes diffusés sur France 3 à partir du mois de septembre 2000). En 2004, il devient directeur de la collection "Shampooing", chez Delcourt, pour laquelle il réalise également quelques albums. Cela ne l'empêche pas de créer et de publier de nouvelles séries chez d'autres éditeurs. Ainsi, en 2011, il commence "Ralph Azham" (Dupuis), dont le tome 7 paraît en 2014 ; suivi en 2014 et 2015, de deux épisodes de "Maggy Garrison" (Dupuis), mis en images par Stéphane Oiry. Trondheim est fait chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres en 2005 et reçoit, l'année suivante, le grand prix du Festival international de la bande dessinée d'Angoulême.
Né en 1964 à Fontainebleau, Lewis Trondheim passe son enfance à s'ennuyer et son adolescence à ne rien faire. En troisième, il entre dans un collège technique pour imiter son cousin. Ensuite, il fait une première E ? sciences et mécanique, fraiseuse?, il y est tellement nul qu'on le rapatrie en philo-lettres. Un bac de philo en poche, il se lance dans la bande dessinée parce qu'il a envie de raconter des histoires et que, côté dessin, il a tout à apprendre ; par esprit de contradiction et curiosité scientifique, en somme. Vers 25 ans, armé d'une photocopieuse, il édite un fanzine tout seul; il tient 12 numéros. Trouvant que l'art minimaliste a ses limites, il décide d'apprendre à dessiner et attaque les 500 pages de "Lapinot et les carottes de Patagonie" (L'Association et le lézard, 1992 ; réed. L'Association, 1995). En 1990, il fonde, avec cinq autres dessinateurs, la structure éditoriale L'Association. Puis il découvre qu'on peut gagner sa vie en faisant ce métier. Il quitte Paris pour le Sud, devient papa et entre chez Dargaud en 1995 avec le tome 4 des "Formidables aventures de Lapinot". Coup de coeur d'Angoulême, pour l'album "Slaloms" (L'Association, 1993), en 1994, il reçoit en 1996 le Totem de la bande dessinée au Salon de Montreuil. Aux côtés de Joann Sfar et d'autres auteurs, il enchaîne avec le projet d'héroic-fantasy « Donjon » d'heroic fantasy "Donjon" (Delcourt), à la fin des années 1990. À partir de 2000, il réalise, toujours pour Delcourt, de nombreuses séries jeunesse, comme "Allez raconte" (2001-2003), avec José Parrondo, "Le roi catastrophe" (2011-2005), dessiné par Fabrice Parme, ainsi que "Kaput & Zösky" (2002-2003), qu'il réalise tout seul. Dans ces années, plusieurs des albums de Lewis Trondheim sont adaptés en dessins animés, par exemple "La Mouche" (Le Seuil, 1995 ; 65 épisodes diffusés sur France 3 à partir du mois de septembre 2000). En 2004, il devient directeur de la collection "Shampooing", chez Delcourt, pour laquelle il réalise également quelques albums. Cela ne l'empêche pas de créer et de publier de nouvelles séries chez d'autres éditeurs. Ainsi, en 2011, il commence "Ralph Azham" (Dupuis), dont le tome 7 paraît en 2014 ; suivi en 2014 et 2015, de deux épisodes de "Maggy Garrison" (Dupuis), mis en images par Stéphane Oiry. Trondheim est fait chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres en 2005 et reçoit, l'année suivante, le grand prix du Festival international de la bande dessinée d'Angoulême.
Description:
Poursuivi par des patibulaires qui ont l'air de vouloir lui faire la peau, Lapinot atterrit à Blacktown : son saloon, sa prison, ses 150 bouseux managés par un shérif mal luné qui sort son "dictionnaire des sales types" (ses avis de recherche, en version décryptée) dès qu'il flaire un étranger. Pour tout arranger, le patelin est en pleine émeute car on vient de trouver de l'or dans les collines. Ce qui fait qu'au bout d'un quart d'heure, Lapinot est mûr pour le lynchage. Le rayon de soleil de Blacktown, c'est la jolie Miss Pacard - "jolie" est une façon de parler, les personnages de Trondheim étant affublés de tronches de bestioles plus ou moins farfelues. En tout cas, elle plaît aux messieurs, qui tentent de la séduire en allant fayoter à ses conférences sur la non-violence avec travaux pratiques assortis. Inutile de dire que prêcher la non-violence à Blacktown, c'est voué à l'échec. L'Ouest, le vrai - revisité par Trondheim, ses loufoqueries feutrées, ses mélancolies désarmantes, ses réflexions sur le temps qui passe et la vie qui s'effiloche. Et surtout, la force de persuasion d'un graphisme culotté, aussi attachant qu'efficace, plein de vibrations subtiles et servi par une mise en couleur hypersensible. A elles seules, les grandes oreilles flasques de Lapinot méritent de figurer dans les annales de la BD, c'est sûr. **
Présentation de l'éditeur
Poursuivi par des patibulaires qui ont l'air de vouloir lui faire la peau, Lapinot atterrit à Blacktown : son saloon, sa prison, ses 150 bouseux managés par un shérif mal luné qui sort son "dictionnaire des sales types" (ses avis de recherche, en version décryptée) dès qu'il flaire un étranger. Pour tout arranger, le patelin est en pleine émeute car on vient de trouver de l'or dans les collines. Ce qui fait qu'au bout d'un quart d'heure, Lapinot est mûr pour le lynchage. Le rayon de soleil de Blacktown, c'est la jolie Miss Pacard - "jolie" est une façon de parler, les personnages de Trondheim étant affublés de tronches de bestioles plus ou moins farfelues. En tout cas, elle plaît aux messieurs, qui tentent de la séduire en allant fayoter à ses conférences sur la non-violence avec travaux pratiques assortis. Inutile de dire que prêcher la non-violence à Blacktown, c'est voué à l'échec. L'Ouest, le vrai - revisité par Trondheim, ses loufoqueries feutrées, ses mélancolies désarmantes, ses réflexions sur le temps qui passe et la vie qui s'effiloche. Et surtout, la force de persuasion d'un graphisme culotté, aussi attachant qu'efficace, plein de vibrations subtiles et servi par une mise en couleur hypersensible. A elles seules, les grandes oreilles flasques de Lapinot méritent de figurer dans les annales de la BD, c'est sûr.
Biographie de l'auteur
Né en 1964 à Fontainebleau, Lewis Trondheim passe son enfance à s'ennuyer et son adolescence à ne rien faire. En troisième, il entre dans un collège technique pour imiter son cousin. Ensuite, il fait une première E ? sciences et mécanique, fraiseuse?, il y est tellement nul qu'on le rapatrie en philo-lettres. Un bac de philo en poche, il se lance dans la bande dessinée parce qu'il a envie de raconter des histoires et que, côté dessin, il a tout à apprendre ; par esprit de contradiction et curiosité scientifique, en somme. Vers 25 ans, armé d'une photocopieuse, il édite un fanzine tout seul; il tient 12 numéros. Trouvant que l'art minimaliste a ses limites, il décide d'apprendre à dessiner et attaque les 500 pages de "Lapinot et les carottes de Patagonie" (L'Association et le lézard, 1992 ; réed. L'Association, 1995). En 1990, il fonde, avec cinq autres dessinateurs, la structure éditoriale L'Association. Puis il découvre qu'on peut gagner sa vie en faisant ce métier. Il quitte Paris pour le Sud, devient papa et entre chez Dargaud en 1995 avec le tome 4 des "Formidables aventures de Lapinot". Coup de coeur d'Angoulême, pour l'album "Slaloms" (L'Association, 1993), en 1994, il reçoit en 1996 le Totem de la bande dessinée au Salon de Montreuil. Aux côtés de Joann Sfar et d'autres auteurs, il enchaîne avec le projet d'héroic-fantasy « Donjon » d'heroic fantasy "Donjon" (Delcourt), à la fin des années 1990. À partir de 2000, il réalise, toujours pour Delcourt, de nombreuses séries jeunesse, comme "Allez raconte" (2001-2003), avec José Parrondo, "Le roi catastrophe" (2011-2005), dessiné par Fabrice Parme, ainsi que "Kaput & Zösky" (2002-2003), qu'il réalise tout seul. Dans ces années, plusieurs des albums de Lewis Trondheim sont adaptés en dessins animés, par exemple "La Mouche" (Le Seuil, 1995 ; 65 épisodes diffusés sur France 3 à partir du mois de septembre 2000). En 2004, il devient directeur de la collection "Shampooing", chez Delcourt, pour laquelle il réalise également quelques albums. Cela ne l'empêche pas de créer et de publier de nouvelles séries chez d'autres éditeurs. Ainsi, en 2011, il commence "Ralph Azham" (Dupuis), dont le tome 7 paraît en 2014 ; suivi en 2014 et 2015, de deux épisodes de "Maggy Garrison" (Dupuis), mis en images par Stéphane Oiry. Trondheim est fait chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres en 2005 et reçoit, l'année suivante, le grand prix du Festival international de la bande dessinée d'Angoulême.
Né en 1964 à Fontainebleau, Lewis Trondheim passe son enfance à s'ennuyer et son adolescence à ne rien faire. En troisième, il entre dans un collège technique pour imiter son cousin. Ensuite, il fait une première E ? sciences et mécanique, fraiseuse?, il y est tellement nul qu'on le rapatrie en philo-lettres. Un bac de philo en poche, il se lance dans la bande dessinée parce qu'il a envie de raconter des histoires et que, côté dessin, il a tout à apprendre ; par esprit de contradiction et curiosité scientifique, en somme. Vers 25 ans, armé d'une photocopieuse, il édite un fanzine tout seul; il tient 12 numéros. Trouvant que l'art minimaliste a ses limites, il décide d'apprendre à dessiner et attaque les 500 pages de "Lapinot et les carottes de Patagonie" (L'Association et le lézard, 1992 ; réed. L'Association, 1995). En 1990, il fonde, avec cinq autres dessinateurs, la structure éditoriale L'Association. Puis il découvre qu'on peut gagner sa vie en faisant ce métier. Il quitte Paris pour le Sud, devient papa et entre chez Dargaud en 1995 avec le tome 4 des "Formidables aventures de Lapinot". Coup de coeur d'Angoulême, pour l'album "Slaloms" (L'Association, 1993), en 1994, il reçoit en 1996 le Totem de la bande dessinée au Salon de Montreuil. Aux côtés de Joann Sfar et d'autres auteurs, il enchaîne avec le projet d'héroic-fantasy « Donjon » d'heroic fantasy "Donjon" (Delcourt), à la fin des années 1990. À partir de 2000, il réalise, toujours pour Delcourt, de nombreuses séries jeunesse, comme "Allez raconte" (2001-2003), avec José Parrondo, "Le roi catastrophe" (2011-2005), dessiné par Fabrice Parme, ainsi que "Kaput & Zösky" (2002-2003), qu'il réalise tout seul. Dans ces années, plusieurs des albums de Lewis Trondheim sont adaptés en dessins animés, par exemple "La Mouche" (Le Seuil, 1995 ; 65 épisodes diffusés sur France 3 à partir du mois de septembre 2000). En 2004, il devient directeur de la collection "Shampooing", chez Delcourt, pour laquelle il réalise également quelques albums. Cela ne l'empêche pas de créer et de publier de nouvelles séries chez d'autres éditeurs. Ainsi, en 2011, il commence "Ralph Azham" (Dupuis), dont le tome 7 paraît en 2014 ; suivi en 2014 et 2015, de deux épisodes de "Maggy Garrison" (Dupuis), mis en images par Stéphane Oiry. Trondheim est fait chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres en 2005 et reçoit, l'année suivante, le grand prix du Festival international de la bande dessinée d'Angoulême.
Né en 1964 à Fontainebleau, Lewis Trondheim passe son enfance à s'ennuyer et son adolescence à ne rien faire. En troisième, il entre dans un collège technique pour imiter son cousin. Ensuite, il fait une première E ? sciences et mécanique, fraiseuse?, il y est tellement nul qu'on le rapatrie en philo-lettres. Un bac de philo en poche, il se lance dans la bande dessinée parce qu'il a envie de raconter des histoires et que, côté dessin, il a tout à apprendre ; par esprit de contradiction et curiosité scientifique, en somme. Vers 25 ans, armé d'une photocopieuse, il édite un fanzine tout seul; il tient 12 numéros. Trouvant que l'art minimaliste a ses limites, il décide d'apprendre à dessiner et attaque les 500 pages de "Lapinot et les carottes de Patagonie" (L'Association et le lézard, 1992 ; réed. L'Association, 1995). En 1990, il fonde, avec cinq autres dessinateurs, la structure éditoriale L'Association. Puis il découvre qu'on peut gagner sa vie en faisant ce métier. Il quitte Paris pour le Sud, devient papa et entre chez Dargaud en 1995 avec le tome 4 des "Formidables aventures de Lapinot". Coup de coeur d'Angoulême, pour l'album "Slaloms" (L'Association, 1993), en 1994, il reçoit en 1996 le Totem de la bande dessinée au Salon de Montreuil. Aux côtés de Joann Sfar et d'autres auteurs, il enchaîne avec le projet d'héroic-fantasy « Donjon » d'heroic fantasy "Donjon" (Delcourt), à la fin des années 1990. À partir de 2000, il réalise, toujours pour Delcourt, de nombreuses séries jeunesse, comme "Allez raconte" (2001-2003), avec José Parrondo, "Le roi catastrophe" (2011-2005), dessiné par Fabrice Parme, ainsi que "Kaput & Zösky" (2002-2003), qu'il réalise tout seul. Dans ces années, plusieurs des albums de Lewis Trondheim sont adaptés en dessins animés, par exemple "La Mouche" (Le Seuil, 1995 ; 65 épisodes diffusés sur France 3 à partir du mois de septembre 2000). En 2004, il devient directeur de la collection "Shampooing", chez Delcourt, pour laquelle il réalise également quelques albums. Cela ne l'empêche pas de créer et de publier de nouvelles séries chez d'autres éditeurs. Ainsi, en 2011, il commence "Ralph Azham" (Dupuis), dont le tome 7 paraît en 2014 ; suivi en 2014 et 2015, de deux épisodes de "Maggy Garrison" (Dupuis), mis en images par Stéphane Oiry. Trondheim est fait chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres en 2005 et reçoit, l'année suivante, le grand prix du Festival international de la bande dessinée d'Angoulême.