Ce livre est un hommage de l'auteur à Spirou et à ses créateurs. Ça se voit au premier coup d'oeil : Lapinot arbore le légendaire costume de groom, et un écureuil le suit partout ? le genre de modèle à queue courte et longues oreilles qui laisse à penser que Trondheim préfère décidément les lapins. Et puis Lapinot et son copain journaliste ? fraîchement débarqué des Tropiques avec une dent fêlée pour cause de rencontre avec une perle dans un coquillage ? vivent une aventure débridée, incluant des machines mystérieuses, des hommes invisibles, quelques cinglés (bons ou méchants) et un troupeau de crétins (la police). Sans oublier le savant fou. En l'occurrence, un homme " honnête " et non-violent ? sa moche cicatrice sur la joue, c'est juste une chute de balançoire quand il avait huit ans ? qui vole des diamants pour financer un projet susceptible de sauver l'humanité : un accélérateur atomique qui multiplie la vitesse par mille. (Nous ne dévoilerons pas ici l'aspect salvateur de l'invention.) Mais en attendant, sa machine a un défaut : les gens qui l'utilisent ont tendance à disparaître. L'autre problème, c'est que Lapinot et son copain se retrouvent accusés de tentative de meurtre sur policier, d'évasion, de destruction de véhicule public, etc. Tout ça pour une dent fêlée, Trondheim ayant le don de faire déraper les broutilles vers de désastreuses complications. Et si cette version revisitée (avec l'aimable autorisation des éditions Dupuis) des aventures de Spirou nous replonge dans nos souvenirs d'enfance, elle est totalement habitée par Trondheim, son humour décalé et son sens de la dérision. Ce livre est un hommage de l'auteur à Spirou et à ses créateurs. Avec l'aimable autorisation des Éditions Dupuis. **
Présentation de l'éditeur
Ce livre est un hommage de l'auteur à Spirou et à ses créateurs. Ça se voit au premier coup d'oeil : Lapinot arbore le légendaire costume de groom, et un écureuil le suit partout ? le genre de modèle à queue courte et longues oreilles qui laisse à penser que Trondheim préfère décidément les lapins. Et puis Lapinot et son copain journaliste ? fraîchement débarqué des Tropiques avec une dent fêlée pour cause de rencontre avec une perle dans un coquillage ? vivent une aventure débridée, incluant des machines mystérieuses, des hommes invisibles, quelques cinglés (bons ou méchants) et un troupeau de crétins (la police). Sans oublier le savant fou. En l'occurrence, un homme " honnête " et non-violent ? sa moche cicatrice sur la joue, c'est juste une chute de balançoire quand il avait huit ans ? qui vole des diamants pour financer un projet susceptible de sauver l'humanité : un accélérateur atomique qui multiplie la vitesse par mille. (Nous ne dévoilerons pas ici l'aspect salvateur de l'invention.) Mais en attendant, sa machine a un défaut : les gens qui l'utilisent ont tendance à disparaître. L'autre problème, c'est que Lapinot et son copain se retrouvent accusés de tentative de meurtre sur policier, d'évasion, de destruction de véhicule public, etc. Tout ça pour une dent fêlée, Trondheim ayant le don de faire déraper les broutilles vers de désastreuses complications. Et si cette version revisitée (avec l'aimable autorisation des éditions Dupuis) des aventures de Spirou nous replonge dans nos souvenirs d'enfance, elle est totalement habitée par Trondheim, son humour décalé et son sens de la dérision. Ce livre est un hommage de l'auteur à Spirou et à ses créateurs. Avec l'aimable autorisation des Éditions Dupuis.
Biographie de l'auteur
Né en 1964 à Fontainebleau, Lewis Trondheim passe son enfance à s'ennuyer et son adolescence à ne rien faire. En troisième, il entre dans un collège technique pour imiter son cousin. Ensuite, il fait une première E ? sciences et mécanique, fraiseuse?, il y est tellement nul qu'on le rapatrie en philo-lettres. Un bac de philo en poche, il se lance dans la bande dessinée parce qu'il a envie de raconter des histoires et que, côté dessin, il a tout à apprendre ; par esprit de contradiction et curiosité scientifique, en somme. Vers 25 ans, armé d'une photocopieuse, il édite un fanzine tout seul; il tient 12 numéros. Trouvant que l'art minimaliste a ses limites, il décide d'apprendre à dessiner et attaque les 500 pages de "Lapinot et les carottes de Patagonie" (L'Association et le lézard, 1992 ; réed. L'Association, 1995). En 1990, il fonde, avec cinq autres dessinateurs, la structure éditoriale L'Association. Puis il découvre qu'on peut gagner sa vie en faisant ce métier. Il quitte Paris pour le Sud, devient papa et entre chez Dargaud en 1995 avec le tome 4 des "Formidables aventures de Lapinot". Coup de coeur d'Angoulême, pour l'album "Slaloms" (L'Association, 1993), en 1994, il reçoit en 1996 le Totem de la bande dessinée au Salon de Montreuil. Aux côtés de Joann Sfar et d'autres auteurs, il enchaîne avec le projet d'héroic-fantasy « Donjon » d'heroic fantasy "Donjon" (Delcourt), à la fin des années 1990. À partir de 2000, il réalise, toujours pour Delcourt, de nombreuses séries jeunesse, comme "Allez raconte" (2001-2003), avec José Parrondo, "Le roi catastrophe" (2011-2005), dessiné par Fabrice Parme, ainsi que "Kaput & Zösky" (2002-2003), qu'il réalise tout seul. Dans ces années, plusieurs des albums de Lewis Trondheim sont adaptés en dessins animés, par exemple "La Mouche" (Le Seuil, 1995 ; 65 épisodes diffusés sur France 3 à partir du mois de septembre 2000). En 2004, il devient directeur de la collection "Shampooing", chez Delcourt, pour laquelle il réalise également quelques albums. Cela ne l'empêche pas de créer et de publier de nouvelles séries chez d'autres éditeurs. Ainsi, en 2011, il commence "Ralph Azham" (Dupuis), dont le tome 7 paraît en 2014 ; suivi en 2014 et 2015, de deux épisodes de "Maggy Garrison" (Dupuis), mis en images par Stéphane Oiry. Trondheim est fait chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres en 2005 et reçoit, l'année suivante, le grand prix du Festival international de la bande dessinée d'Angoulême.
Né en 1964 à Fontainebleau, Lewis Trondheim passe son enfance à s'ennuyer et son adolescence à ne rien faire. En troisième, il entre dans un collège technique pour imiter son cousin. Ensuite, il fait une première E ? sciences et mécanique, fraiseuse?, il y est tellement nul qu'on le rapatrie en philo-lettres. Un bac de philo en poche, il se lance dans la bande dessinée parce qu'il a envie de raconter des histoires et que, côté dessin, il a tout à apprendre ; par esprit de contradiction et curiosité scientifique, en somme. Vers 25 ans, armé d'une photocopieuse, il édite un fanzine tout seul; il tient 12 numéros. Trouvant que l'art minimaliste a ses limites, il décide d'apprendre à dessiner et attaque les 500 pages de "Lapinot et les carottes de Patagonie" (L'Association et le lézard, 1992 ; réed. L'Association, 1995). En 1990, il fonde, avec cinq autres dessinateurs, la structure éditoriale L'Association. Puis il découvre qu'on peut gagner sa vie en faisant ce métier. Il quitte Paris pour le Sud, devient papa et entre chez Dargaud en 1995 avec le tome 4 des "Formidables aventures de Lapinot". Coup de coeur d'Angoulême, pour l'album "Slaloms" (L'Association, 1993), en 1994, il reçoit en 1996 le Totem de la bande dessinée au Salon de Montreuil. Aux côtés de Joann Sfar et d'autres auteurs, il enchaîne avec le projet d'héroic-fantasy « Donjon » d'heroic fantasy "Donjon" (Delcourt), à la fin des années 1990. À partir de 2000, il réalise, toujours pour Delcourt, de nombreuses séries jeunesse, comme "Allez raconte" (2001-2003), avec José Parrondo, "Le roi catastrophe" (2011-2005), dessiné par Fabrice Parme, ainsi que "Kaput & Zösky" (2002-2003), qu'il réalise tout seul. Dans ces années, plusieurs des albums de Lewis Trondheim sont adaptés en dessins animés, par exemple "La Mouche" (Le Seuil, 1995 ; 65 épisodes diffusés sur France 3 à partir du mois de septembre 2000). En 2004, il devient directeur de la collection "Shampooing", chez Delcourt, pour laquelle il réalise également quelques albums. Cela ne l'empêche pas de créer et de publier de nouvelles séries chez d'autres éditeurs. Ainsi, en 2011, il commence "Ralph Azham" (Dupuis), dont le tome 7 paraît en 2014 ; suivi en 2014 et 2015, de deux épisodes de "Maggy Garrison" (Dupuis), mis en images par Stéphane Oiry. Trondheim est fait chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres en 2005 et reçoit, l'année suivante, le grand prix du Festival international de la bande dessinée d'Angoulême.
Né en 1964 à Fontainebleau, Lewis Trondheim passe son enfance à s'ennuyer et son adolescence à ne rien faire. En troisième, il entre dans un collège technique pour imiter son cousin. Ensuite, il fait une première E ? sciences et mécanique, fraiseuse?, il y est tellement nul qu'on le rapatrie en philo-lettres. Un bac de philo en poche, il se lance dans la bande dessinée parce qu'il a envie de raconter des histoires et que, côté dessin, il a tout à apprendre ; par esprit de contradiction et curiosité scientifique, en somme. Vers 25 ans, armé d'une photocopieuse, il édite un fanzine tout seul; il tient 12 numéros. Trouvant que l'art minimaliste a ses limites, il décide d'apprendre à dessiner et attaque les 500 pages de "Lapinot et les carottes de Patagonie" (L'Association et le lézard, 1992 ; réed. L'Association, 1995). En 1990, il fonde, avec cinq autres dessinateurs, la structure éditoriale L'Association. Puis il découvre qu'on peut gagner sa vie en faisant ce métier. Il quitte Paris pour le Sud, devient papa et entre chez Dargaud en 1995 avec le tome 4 des "Formidables aventures de Lapinot". Coup de coeur d'Angoulême, pour l'album "Slaloms" (L'Association, 1993), en 1994, il reçoit en 1996 le Totem de la bande dessinée au Salon de Montreuil. Aux côtés de Joann Sfar et d'autres auteurs, il enchaîne avec le projet d'héroic-fantasy « Donjon » d'heroic fantasy "Donjon" (Delcourt), à la fin des années 1990. À partir de 2000, il réalise, toujours pour Delcourt, de nombreuses séries jeunesse, comme "Allez raconte" (2001-2003), avec José Parrondo, "Le roi catastrophe" (2011-2005), dessiné par Fabrice Parme, ainsi que "Kaput & Zösky" (2002-2003), qu'il réalise tout seul. Dans ces années, plusieurs des albums de Lewis Trondheim sont adaptés en dessins animés, par exemple "La Mouche" (Le Seuil, 1995 ; 65 épisodes diffusés sur France 3 à partir du mois de septembre 2000). En 2004, il devient directeur de la collection "Shampooing", chez Delcourt, pour laquelle il réalise également quelques albums. Cela ne l'empêche pas de créer et de publier de nouvelles séries chez d'autres éditeurs. Ainsi, en 2011, il commence "Ralph Azham" (Dupuis), dont le tome 7 paraît en 2014 ; suivi en 2014 et 2015, de deux épisodes de "Maggy Garrison" (Dupuis), mis en images par Stéphane Oiry. Trondheim est fait chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres en 2005 et reçoit, l'année suivante, le grand prix du Festival international de la bande dessinée d'Angoulême.
Description:
Ce livre est un hommage de l'auteur à Spirou et à ses créateurs. Ça se voit au premier coup d'oeil : Lapinot arbore le légendaire costume de groom, et un écureuil le suit partout ? le genre de modèle à queue courte et longues oreilles qui laisse à penser que Trondheim préfère décidément les lapins. Et puis Lapinot et son copain journaliste ? fraîchement débarqué des Tropiques avec une dent fêlée pour cause de rencontre avec une perle dans un coquillage ? vivent une aventure débridée, incluant des machines mystérieuses, des hommes invisibles, quelques cinglés (bons ou méchants) et un troupeau de crétins (la police). Sans oublier le savant fou. En l'occurrence, un homme " honnête " et non-violent ? sa moche cicatrice sur la joue, c'est juste une chute de balançoire quand il avait huit ans ? qui vole des diamants pour financer un projet susceptible de sauver l'humanité : un accélérateur atomique qui multiplie la vitesse par mille. (Nous ne dévoilerons pas ici l'aspect salvateur de l'invention.) Mais en attendant, sa machine a un défaut : les gens qui l'utilisent ont tendance à disparaître. L'autre problème, c'est que Lapinot et son copain se retrouvent accusés de tentative de meurtre sur policier, d'évasion, de destruction de véhicule public, etc. Tout ça pour une dent fêlée, Trondheim ayant le don de faire déraper les broutilles vers de désastreuses complications. Et si cette version revisitée (avec l'aimable autorisation des éditions Dupuis) des aventures de Spirou nous replonge dans nos souvenirs d'enfance, elle est totalement habitée par Trondheim, son humour décalé et son sens de la dérision. Ce livre est un hommage de l'auteur à Spirou et à ses créateurs. Avec l'aimable autorisation des Éditions Dupuis. **
Présentation de l'éditeur
Ce livre est un hommage de l'auteur à Spirou et à ses créateurs. Ça se voit au premier coup d'oeil : Lapinot arbore le légendaire costume de groom, et un écureuil le suit partout ? le genre de modèle à queue courte et longues oreilles qui laisse à penser que Trondheim préfère décidément les lapins. Et puis Lapinot et son copain journaliste ? fraîchement débarqué des Tropiques avec une dent fêlée pour cause de rencontre avec une perle dans un coquillage ? vivent une aventure débridée, incluant des machines mystérieuses, des hommes invisibles, quelques cinglés (bons ou méchants) et un troupeau de crétins (la police). Sans oublier le savant fou. En l'occurrence, un homme " honnête " et non-violent ? sa moche cicatrice sur la joue, c'est juste une chute de balançoire quand il avait huit ans ? qui vole des diamants pour financer un projet susceptible de sauver l'humanité : un accélérateur atomique qui multiplie la vitesse par mille. (Nous ne dévoilerons pas ici l'aspect salvateur de l'invention.) Mais en attendant, sa machine a un défaut : les gens qui l'utilisent ont tendance à disparaître. L'autre problème, c'est que Lapinot et son copain se retrouvent accusés de tentative de meurtre sur policier, d'évasion, de destruction de véhicule public, etc. Tout ça pour une dent fêlée, Trondheim ayant le don de faire déraper les broutilles vers de désastreuses complications. Et si cette version revisitée (avec l'aimable autorisation des éditions Dupuis) des aventures de Spirou nous replonge dans nos souvenirs d'enfance, elle est totalement habitée par Trondheim, son humour décalé et son sens de la dérision. Ce livre est un hommage de l'auteur à Spirou et à ses créateurs. Avec l'aimable autorisation des Éditions Dupuis.
Biographie de l'auteur
Né en 1964 à Fontainebleau, Lewis Trondheim passe son enfance à s'ennuyer et son adolescence à ne rien faire. En troisième, il entre dans un collège technique pour imiter son cousin. Ensuite, il fait une première E ? sciences et mécanique, fraiseuse?, il y est tellement nul qu'on le rapatrie en philo-lettres. Un bac de philo en poche, il se lance dans la bande dessinée parce qu'il a envie de raconter des histoires et que, côté dessin, il a tout à apprendre ; par esprit de contradiction et curiosité scientifique, en somme. Vers 25 ans, armé d'une photocopieuse, il édite un fanzine tout seul; il tient 12 numéros. Trouvant que l'art minimaliste a ses limites, il décide d'apprendre à dessiner et attaque les 500 pages de "Lapinot et les carottes de Patagonie" (L'Association et le lézard, 1992 ; réed. L'Association, 1995). En 1990, il fonde, avec cinq autres dessinateurs, la structure éditoriale L'Association. Puis il découvre qu'on peut gagner sa vie en faisant ce métier. Il quitte Paris pour le Sud, devient papa et entre chez Dargaud en 1995 avec le tome 4 des "Formidables aventures de Lapinot". Coup de coeur d'Angoulême, pour l'album "Slaloms" (L'Association, 1993), en 1994, il reçoit en 1996 le Totem de la bande dessinée au Salon de Montreuil. Aux côtés de Joann Sfar et d'autres auteurs, il enchaîne avec le projet d'héroic-fantasy « Donjon » d'heroic fantasy "Donjon" (Delcourt), à la fin des années 1990. À partir de 2000, il réalise, toujours pour Delcourt, de nombreuses séries jeunesse, comme "Allez raconte" (2001-2003), avec José Parrondo, "Le roi catastrophe" (2011-2005), dessiné par Fabrice Parme, ainsi que "Kaput & Zösky" (2002-2003), qu'il réalise tout seul. Dans ces années, plusieurs des albums de Lewis Trondheim sont adaptés en dessins animés, par exemple "La Mouche" (Le Seuil, 1995 ; 65 épisodes diffusés sur France 3 à partir du mois de septembre 2000). En 2004, il devient directeur de la collection "Shampooing", chez Delcourt, pour laquelle il réalise également quelques albums. Cela ne l'empêche pas de créer et de publier de nouvelles séries chez d'autres éditeurs. Ainsi, en 2011, il commence "Ralph Azham" (Dupuis), dont le tome 7 paraît en 2014 ; suivi en 2014 et 2015, de deux épisodes de "Maggy Garrison" (Dupuis), mis en images par Stéphane Oiry. Trondheim est fait chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres en 2005 et reçoit, l'année suivante, le grand prix du Festival international de la bande dessinée d'Angoulême.
Né en 1964 à Fontainebleau, Lewis Trondheim passe son enfance à s'ennuyer et son adolescence à ne rien faire. En troisième, il entre dans un collège technique pour imiter son cousin. Ensuite, il fait une première E ? sciences et mécanique, fraiseuse?, il y est tellement nul qu'on le rapatrie en philo-lettres. Un bac de philo en poche, il se lance dans la bande dessinée parce qu'il a envie de raconter des histoires et que, côté dessin, il a tout à apprendre ; par esprit de contradiction et curiosité scientifique, en somme. Vers 25 ans, armé d'une photocopieuse, il édite un fanzine tout seul; il tient 12 numéros. Trouvant que l'art minimaliste a ses limites, il décide d'apprendre à dessiner et attaque les 500 pages de "Lapinot et les carottes de Patagonie" (L'Association et le lézard, 1992 ; réed. L'Association, 1995). En 1990, il fonde, avec cinq autres dessinateurs, la structure éditoriale L'Association. Puis il découvre qu'on peut gagner sa vie en faisant ce métier. Il quitte Paris pour le Sud, devient papa et entre chez Dargaud en 1995 avec le tome 4 des "Formidables aventures de Lapinot". Coup de coeur d'Angoulême, pour l'album "Slaloms" (L'Association, 1993), en 1994, il reçoit en 1996 le Totem de la bande dessinée au Salon de Montreuil. Aux côtés de Joann Sfar et d'autres auteurs, il enchaîne avec le projet d'héroic-fantasy « Donjon » d'heroic fantasy "Donjon" (Delcourt), à la fin des années 1990. À partir de 2000, il réalise, toujours pour Delcourt, de nombreuses séries jeunesse, comme "Allez raconte" (2001-2003), avec José Parrondo, "Le roi catastrophe" (2011-2005), dessiné par Fabrice Parme, ainsi que "Kaput & Zösky" (2002-2003), qu'il réalise tout seul. Dans ces années, plusieurs des albums de Lewis Trondheim sont adaptés en dessins animés, par exemple "La Mouche" (Le Seuil, 1995 ; 65 épisodes diffusés sur France 3 à partir du mois de septembre 2000). En 2004, il devient directeur de la collection "Shampooing", chez Delcourt, pour laquelle il réalise également quelques albums. Cela ne l'empêche pas de créer et de publier de nouvelles séries chez d'autres éditeurs. Ainsi, en 2011, il commence "Ralph Azham" (Dupuis), dont le tome 7 paraît en 2014 ; suivi en 2014 et 2015, de deux épisodes de "Maggy Garrison" (Dupuis), mis en images par Stéphane Oiry. Trondheim est fait chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres en 2005 et reçoit, l'année suivante, le grand prix du Festival international de la bande dessinée d'Angoulême.
Né en 1964 à Fontainebleau, Lewis Trondheim passe son enfance à s'ennuyer et son adolescence à ne rien faire. En troisième, il entre dans un collège technique pour imiter son cousin. Ensuite, il fait une première E ? sciences et mécanique, fraiseuse?, il y est tellement nul qu'on le rapatrie en philo-lettres. Un bac de philo en poche, il se lance dans la bande dessinée parce qu'il a envie de raconter des histoires et que, côté dessin, il a tout à apprendre ; par esprit de contradiction et curiosité scientifique, en somme. Vers 25 ans, armé d'une photocopieuse, il édite un fanzine tout seul; il tient 12 numéros. Trouvant que l'art minimaliste a ses limites, il décide d'apprendre à dessiner et attaque les 500 pages de "Lapinot et les carottes de Patagonie" (L'Association et le lézard, 1992 ; réed. L'Association, 1995). En 1990, il fonde, avec cinq autres dessinateurs, la structure éditoriale L'Association. Puis il découvre qu'on peut gagner sa vie en faisant ce métier. Il quitte Paris pour le Sud, devient papa et entre chez Dargaud en 1995 avec le tome 4 des "Formidables aventures de Lapinot". Coup de coeur d'Angoulême, pour l'album "Slaloms" (L'Association, 1993), en 1994, il reçoit en 1996 le Totem de la bande dessinée au Salon de Montreuil. Aux côtés de Joann Sfar et d'autres auteurs, il enchaîne avec le projet d'héroic-fantasy « Donjon » d'heroic fantasy "Donjon" (Delcourt), à la fin des années 1990. À partir de 2000, il réalise, toujours pour Delcourt, de nombreuses séries jeunesse, comme "Allez raconte" (2001-2003), avec José Parrondo, "Le roi catastrophe" (2011-2005), dessiné par Fabrice Parme, ainsi que "Kaput & Zösky" (2002-2003), qu'il réalise tout seul. Dans ces années, plusieurs des albums de Lewis Trondheim sont adaptés en dessins animés, par exemple "La Mouche" (Le Seuil, 1995 ; 65 épisodes diffusés sur France 3 à partir du mois de septembre 2000). En 2004, il devient directeur de la collection "Shampooing", chez Delcourt, pour laquelle il réalise également quelques albums. Cela ne l'empêche pas de créer et de publier de nouvelles séries chez d'autres éditeurs. Ainsi, en 2011, il commence "Ralph Azham" (Dupuis), dont le tome 7 paraît en 2014 ; suivi en 2014 et 2015, de deux épisodes de "Maggy Garrison" (Dupuis), mis en images par Stéphane Oiry. Trondheim est fait chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres en 2005 et reçoit, l'année suivante, le grand prix du Festival international de la bande dessinée d'Angoulême.